Un jardin de faineants

Drôle d’appellation pour un jardin qui n’est en fait qu’intelligent et naturel.
Sans doute une accroche médiatique, une mode de plus à l’opposé de la sophistication extrême des jardins en carré

Pourtant la réalité est bien là: on s’aperçoit enfin que les systèmes biologiques les plus productifs sont ceux où l’on intervient le moins, que ce soit les forêts tropicales, les prairies ou les alpages.

Il apparait que la nature produit sa propre fertilité par l’action combinée des plantes et de tout l’eco-système qui prolifère autour des racines.

Moins on modifie la structure, meilleurs sera la fertilité de notre sol,meilleurs seront nos résultats si on trouve la méthode pour intégrer nos légumes dans le système global en le dérangeant un minimum.

La mise en place du jardin au naturel, la première année se fera dès la fin de l’été. Après avoir délimité l’emplacement du futur jardin, on fauchera la végétation existante. Après épandage de compost, fumier composté ou fertilisant organique du commerce, on paillera le terrain de tous les végétaux disponibles( y compris les branchages jusqu’à un cm de diamètre) .

Dès le printemps suivant, on pourra mettre en place, sans autre intervention que l’ameublissement des trous de plantation, les plants que l’on aura cultivés à l’abri.

L’entretien au quotidien d’un tel jardin consistera à l’arrachage des indésirables, à l’arrosage éventuel en cas de nécessité et à la lutte contre les limaces.

Sans oublier bien sûr les récoltes!