La grande derive des appellations d’origine

Parmi les vins dits A O P  par  notre sainte mère l’Europe , label censé protéger la qualité des produits et la spécificité des terroirs, de plus en plus de bouteilles ne sont plus que des pâleurs standardisées, sacrifiées à Saint PARKER ou à sainte centrale  d’achat.

Ce culte de la médiocrité moyenne institué lors des dégustations règlementaires entraîne le plus souvent un nivelage par la masse, nivelage stimulé par l’industrialisation des techniques viticoles et vinicoles.

A tous ces phénomènes vient s’ajouter un mercantilisme pseudo-élitiste généré par les « foires au vin », et autres encouragements à l’image des vins Français à l’export, comme si la notion « vin Français » pouvait avoir une réalité, englober la diversité des terroirs des cépages et des hommes du vin.

A cela viennent s’ajouter plusieurs escroquerie intellectuelles dont la plus « comique », si j’ose, est le fût de chêne, fût dont le subtil arôme, ma foi tant vendeur auprès du gogo « connaisseur », est très souvent et très légalement apporté par la macération, dans les cuves inox,de sachets de copeaux de chêne.

Toutes ces raisons, et en particulier le refus lors des dégustations d’accorder le label A O P ( d’ajourner comme ils disent ) aux vins atypiques, parce que plus personnels, plus typés, le plus souvent bios ou même naturels, sans sulfitage, conduisent les plus novateur des artisans de la vinification à sortir d’appellations qui ne sont plus que des faire valoir de l’industrie du vin.

Comme toujours, un seul réflexe, choisir soi même, en se fiant au seul critère qui vaille, votre goût !!!