Margaux Gilquin parle de l'Empreinte de la Chair

"Je sens que les mots vont me manquer pour la chronique de " L'empreinte de la chair " de Sabine Bolzan paru aux Editions La Liseuse.

Dire que je suis entrée dans le livre n'est pas suffisant. Je m'explique.

Je me suis laissé glisser dedans. Sabine Bolzan, de façon subtile et alarmante (attention auteure de thriller en passe de devenir incontournable), nous amène là où elle le veut. Dans le monde des psychopathes, des pervers narcissiques. On sent dans son écriture finement ciselée, dans le portrait durement croqué du tueur en série, une recherche fouillée et analytique sur la nature de ces psychopathes.

Au fil de la lecture, j'ai senti le malaise croître. La peur et l'attirance s'emparer de moi. Ce quelque chose de malsain que les pervers narcissiques distillent en nous. Avoir peur. Etre attiré.
Curieusement, je n'avais pas envie de lire " L'empreinte de la Chair " trop vite. J'ai voulu prendre mon temps. Je me suis imposée cette patience, sinon je dévorais le livre en une après-midi. J'ai voulu comprendre Justine. Savoir qui elle était, d'où elle venait, parce-que très vite j'ai senti quelque chose de ténu, un lien que je ne voyais pas arriver...je n'en dis pas plus.

Margaux Gilquin parle de l'Empreinte de la ChairL'Empreinte de La Chair, Editions La Liseuse