Du premier mot au roman

Du premier mot au roman

Il y a tant de mois que je ne vous ai parlé de mon roman que vous devez pensé que j'y ai renoncé...

Non, absolument pas. Bien au contraire.

En fait, j'ai énormément travaillé aux diverses corrections. C'est également la raison pour laquelle le blog a été si peu nourri en articles.

Et, voilà, enfin! Le manuscrit est validé par mon éditrice.

Je suis tellement émue, tellement...

Quelles ont les étapes prochaines? La correction orthographique, la couverture, le choix de la typographie etc...encore beaucoup de travail mais la date de sortie approche.

J'ai hâte.

Du premier mot au roman

Je ne me souviens plus du jour où, pour la première fois, j'ai noirci une page de mots. En dehors bien entendu des lignes d'écriture et des mini-rédactions, des séances d'orthographe et de grammaire.

Je parle de mes mots à moi. Ceux qui essaient de décrire une émotion, un moment intense, triste ou heureux. Ces quelques mots maladroits qui, rassemblés, se voulaient ressembler à un poème.

Ces premiers poèmes que j'écrivais à ma maman. Et qui, avec tout l'amour maternel, applaudissait à la lecture de mes essais littéraires...Quand j'écris "essais", je veux bien entendu dire "tentatives". J'espère que vous ne pensiez pas à autre chose du style Les essais de Montaigne (ah,ah,ah!)

Du premier mot au roman

Et puis, il y a eu l'été 1986 pendant lequel je m'enfermais et écrivais ma première histoire d'adolescents. Vous me croirez si je vous disais que je l'ai toujours?

En revanche, je ne l'ai jamais relue. Même avec indulgence, je pense que je me couvrirai de honte.

Ensuite, il y a eu l'été 1988...Le roman s'appelait Apocalypse d'une vie. Comment à 17 ans peut-on parler d'apocalypse? Parce que déjà j'avais besoin d'expulser qui me rongeait.

Ce livre a été l'écriture de trop. Douloureuse et destructrice, elle a complètement brisé le lien que j'avais avec les mots. Je n'ai plus jamais écrit une ligne.

Du premier mot au roman

Jusqu'à ce jour, il y a une petite dizaine d'années, où mes amies m'ont demandé de rédiger un blog afin qu'elles puissent y puiser mes recettes de cuisine. J'ai alors renoué avec l'écriture, toute simple au début mais bon sang comme cela faisait du bien!

Je me suis rendue compte combien les mots manuscrits m'avaient manqué.

Fin 2010, j'ai commencé à travailler pour le magazine Bordeaux Madame. De rubriques en rubriques, de responsabilité en responsabilité, je me suis retrouvée à écrire plus de 25 pages et à coordonner la rédaction. Nous avons également créer Bordeaux Madame Maison.

Et, un jour, Justine Edison, m'est apparue. Son histoire arrivait par bribes à mon cerveau. Elle devenait une obsession. J'ai commencé à poser des phrases, puis des descriptions et petit à petit j'avais sous les yeux les prémisses d'un manuscrit.

Du premier mot au roman

Je n'aurai pas pu aller au bout de ce roman sans le soutien de mes quatre merveilleux trésors, de ma famille, de mes amis, de ces différentes rencontres dans le milieu de l'édition, des auteurs...

A chaque fois que je baissais les bras, que ma motivation disparaissait, que renoncer semblait plus facile que de me battre, vous étiez là.

J'ai également eu cette chance incroyable de pouvoir travailler avec mon éditrice. Elle a le talent des gens bienveillants, qui accompagnent avec douceur et fermeté. J'ai grandi grâce à elle, j'ai mûri, et, j'ai progressé.

Alors, merci...

Du premier mot au roman

Trois ans plus tard...L'émotion me submerge car je vais devoir dans quelques mois vous confier ma Justine.

Je vous demanderai alors de bien vouloir en prendre soin, sa fragilité est sa force...Sa force est MA fragilité...

Du premier mot au roman