Oripeaux et pacotille

Errance et vacuité, interminables, dans ces rues sans âme, interchangeables d’une ville à l’autre
Vacuité des vitrines…
Vacuité de l’errance…
Acheter pour surnager, pour exister encore, une fringue de plus ou un objet si génial qu’on oublie vite qu’on le possède….
Et puis, sur un vague banc, réseaux sociaux, relations tarifées d’électronique bidon….
Si on prenait l’apéro  , tiens, juste pour compter ses « ami(e)s », juste pour voir.
Errance et vacuité…
Oripeaux et pacotille…