L’alimentation vegetarienne ne resoud pas les problemes des souffrances animales

Ni le problème des souffrances animales, ni celui de l’abattage des animaux d’élevage. En effet pour produire du lait, du fromage  ou des œufs, il faut des animaux d’élevage dans les mêmes conditions qu’aujourd’hui, même si les quantités seront moindres.

Pour ce qui est du lait, on peut toujours nourrir les vaches jusqu’à leur mort naturelle, il faudra bien se débarrasser des veaux mâles devenus inutiles à l’exception de quelques reproducteurs.

De même pour les œufs, leur production ne nécessitant pas la présence de mâles en dehors de la reproduction et induisant la suppression des vieilles poules en fin de ponte.

Si l’ option végétarienne a pour cause le refus de tuer des animaux, on fait donc fausse route.

Pour améliorer la condition des animaux d’élevage il nous reste donc deux options:
_ pratiquer une alimentation à base uniquement végétale, ce qui implique une certaine discipline alimentaire pour être certain d’équilibrer les apports nutritionnels ( ce qui est tout à fait réalisable )
_ opter pour un élevage artisanal de qualité, sans souffrances animales, respectueux d’une éthique que malheureusement les agro-industriels semblent avoir perdue, en consommant de la viande de qualité, moins souvent, et des produits animaux raisonnablement.

Le problème du choix de notre alimentation, nous engage sur la voie de la réflexion sur le choix du modèle social que nous souhaitons , sur la sortie indispensable de la société de consommation qui génère tous les excès, toutes les dérives.

Végétarien, végétalien, flexivore, toutes les options restent ouvertes dans la mesure où le choix est le résultat d’une réflexion approfondie sur ses implications, ses conséquences, et ses impacts.