" Que ton aliment soit ta 1ère médecine. " Je réalise aujourd'hui la portée de ces mots d'Hippocrate, père de la médecine occidentale.
Certains d'entre vous ont peut-être vu passer sur Facebook que j'étais particulièrement barbouillée en décembre. À la suite de plusieurs épisodes dont je vous épargne les détails, j'ai testé mes intolérances alimentaires. Et bam ! Le verdict dépasse toutes mes craintes.
Ces résultats m'ont valu quelques jours de grand désarrois, voire de choc. Déconstruire et repenser son alimentation, ok. Mais éviter une liste d'ingrédients longue comme le bras, a fortiori ceux dont on raffole, présageait des repas tournant, au mieux au numéro d'équilibriste, au pire à la frustration.

Après quelques jours de réflexion, et même si je n'en mesure pas encore toutes les conséquences, j'ai tout de même compris que :
1/ C'est une bonne nouvelle
Je ne suis pas tombée sur la tête, ma nature optimiste me pousse seulement à tirer avantage d'une situation à laquelle je ne peux échapper. C'est une chance de mettre le doigt sur l'origine de nombreux petits maux qui, mis bout à bout, empoisonnent l'existence. Avoir les moyens d'agir sur notre confort de vie et notre bien-être, c'est énorme.
2/ C'est un pli à prendre
Après une période charnière qui consiste à identifier la palette d'aliments autorisés, trouver des substituts aux black-listés, arpenter l'épicerie bio en décryptant les étiquettes, vider et réorganiser les placards (et à écluser les recettes maintenant inappropriées qui sont prêtes à poster ici) je sais que mon amour de la cuisine reprendra le dessus.
3/ La créativité est mon amie
Heureusement, j'aime la cuisine. Il faut justement redoubler d'inventivité pour parvenir à concevoir des plats savoureux, équilibrés et gourmands pour tenir le cap durablement sans (trop) de frustration. Une fois mes nouveaux repères intégrés et les vieux réflexes balayés, ma créativité pourra de nouveau s'exprimer.

4/ Le web foisonne d'infos et d'inspiration
Je ne suis pas seule sur le chemin de la rédemption ! En plus de mon médecin et de ma diététicienne (rien ne remplace l'avis d'un professionnel de santé) de nombreuses blogueuses " sans ", des sites d'information comme celui-ci et la très bienvenue tendance healthy sont de formidables sources d'inspiration.
5/ Ce n'est pas irréversible
Les intolérances ou hypersensibilités alimentaires (à ne pas confondre avec les allergies) sont réversibles. Après une période d'éviction plus ou moins longue des aliments à problème, je pourrai un jour les réintégrer à petite dose. Donc même si j'en ai fini des raclettes cette année, je sais que je pourrai m'en délecter un jour ou l'autre.
Si vous êtes passés par là ou que le sujet vous inspire, merci de partager vos tips, substituts, blogs " sans " et autres bouquins en laissant un commentaire ci-dessous, en me rejoignant sur Facebook ou en m'écrivant à l'adresse contact {at} presquebonneamarier.com.
