Ce séjour aux Îles de la Madeleine fut magique pour La petite bette ! Je dois commencer par préciser que je suis une Lapierre, d’une longue lignée de Lapierre des Îles de la Madeleine. Mon père était le premier Lapierre de la lignée, arrivée en 1789, à ne pas y être né car son père et grand-père furent de ceux qui quittèrent les Îles pour s’établir au Sagnenay Lac-Saint-Jean.
Ce retour aux Îles de la Madeleine fut, pour moi, très émotif car non seulement j’y retrouvai les tombes de mes ancêtres mais ce fut l’occasion de laisser une partie des cendres de mon père au port de Millerand (Anse-à-la-Cabane), dans Bassin, Havre-aux-maisons. Mon pêcheur de père retournait parmi ses cousins acadiens et j’y trouvais quelques pièces de mon propre puzzle.
Une Lapierre des Îles
C’est que je ne pouvais espérer une plus belle terre d’origine que les Îles de la Madeleine ! Des années à espérer un horizon, à manquer d’air en ville, à sentir le sel battre dans mes veines, sans trop comprendre pourquoi ni comment.
Voici donc un récit gourmand, profond, émotif d’un séjour beaucoup trop court à l’ouverture de la pêche au homard, aux Îles.
Sommaire
- Séjour pour la mise à l’eau des cages à homard et circuit gourmand
- La 150e mise à l’eau des cages à homard à Grande-Entrée
- L’Auberge La Salicorne, au coeur des festivités
- Le bon goût frais des Îles
- Le Fumoir d’Antan
- Cultures du Large
- La Fromagerie Pied-de-Vent
- Pâtisserie Rabiole; la cueilleuse pâtissière
- Maison Mer : l’art de vivre les Îles, comme dans un magazine
- Domaine duVieux Couvent
- Cuisiner ou sortir aux Îles
- Informations pratiques
- Comment s’y rendre
- Se déplacer sur place
- Meilleure période pour visiter les Îles de la Madeleine
- Conseils
- Les Îles, mon bonheur insulaire
En se déposant sur une île, il y a toujours cet effet de déconnexion. Ici, il est presque difficile de croire que nous sommes encore au Québec. La mer parée de milles teintes de bleu, le vent qui a décoré et dénudé terres et buttes, des kilomètres de sable blond, on est ici à Terre-Neuve, là à Cape cod et souvent dans une carte postale.
Les acadiens, les pêcheurs, les nombreux amoureux qui s’y sont établis ont tous la même ouverture, le même sens du partage et la joie de vivre, lentement, au rythme des Îles. Ici, les clôtures et haies qui séparent et isolent les maisons des voisins sont innaceptables. Les madelinots vous ouvrent facilement leur coeur, leur terrain, leur shed, mais ne vous pardonnerons jamais une trahison.
Séjour pour la mise à l’eau des cages à homard et circuit gourmand
Au delà de l’expérience personnelle, c’est dans le cadre de notre beau mandat avec Québec maritime que nous étions aux Îles de la Madeleine fin avril, début mai. La raison première de notre séjour si tôt dans la saison? La mise à l’eau des cages à homard. 2025 marquait la 150 ième célébration de la mise à l’eau, un des événements les plus importants au coeur des madelinots.
Pour voir la playlist de nos 4 vidéos-rencontres, elles sont sur la chaîne Youtube de Québec maritime ici.
Sur place, nous avions le joyeux devoir de rencontrer quelques producteurs passionnés des Îles. Pour la gourmande que je suis, je me suis demandé comment un si petit archipel peut-il être aussi riche en saveurs, en histoires et en adresses exceptionnelles?
Aux Îles de la Madeleine, c’est peut-être justement l’insularité qui explique cette offre si généreuse. Pour passer les longs hivers, les gens d’ici cuisinent, partagent et réinventent. Quand le fromage doit arriver par bateau, aussi bien apprendre à le faire soi même. Et quand la belle saison arrive, ils ouvrent leurs portes – et leurs tables – aux visiteurs affamés de découvertes.
La 150e mise à l’eau des cages à homard à Grande-Entrée
Fin avril, début mai, les Îles de la Madeleine s’éveillent avec la pêche. À Grande-Entrée, la mise à l’eau des cages à homard n’est pas qu’une date au calendrier : c’est un rituel collectif qui existe depuis au moins 150 ans. Une tradition qui marque le début de la saison de la pêche au homard. Ce moment fort rassemble la quasi-totalité du village, uni autour de ceux et celles qui prendront la mer avant l’aube.
Il faut dire qu’à Grande-Entrée, la pêche touche plus de 85 % de la population. Chaque famille ou presque y est liée de près ou de loin. Un frère, une fille, un cousin, un père, parfois plusieurs membres d’une même famille s’apprêtent à prendre la mer. Et en 2025, on célébrait fièrement la 150e mise à l’eau des cages à homard : un anniversaire symbolique, témoin de la résilience et de la passion d’une communauté de marins.
La veille du grand départ, une messe des pêcheurs se tient à l’église de Grande-Entrée. Catholiques et protestants, français et anglais, se réunissent pour bénir les équipages et leurs bateaux, dans un moment empreint d’émotion et de respect. La vigie, le silence, les chants, les visages illuminés, la frénésie ambiante : c’est une scène que je n’oublierai jamais. Car la mer donne et la mer prend, aussi. Le métier de pêcheur est le métier de plus dangereux au Canada, avant les policiers et les pompiers. Ce soir tous prient ensemble pour une pêche abondante et, surtout, sécuritaire.
Aux petites heures, vers 3 h 30 du matin, l’effervescence s’installe sur le quai de Grande-Entrée. Les moteurs ronronnent, les cordages claquent, les galettes et le café se partagent à la lueur des projecteurs. Puis, au signal officiel de Pêches et Océans Canada, une fusée perce la nuit et les bateaux s’élancent dans une symphonie de klaxons, feux d’artifice et cris de joie.
Un événememt à vivre au moins une fois dans sa vie — pour comprendre à quel point, ici, la mer fait partie de l’identité même des madelinots, ce peuple fort et résilient.
La vidéo de notre expérience de la 150ieme mise à l’eau à l’Auberge La Salicorne est ici sur la chaîne Youtube de Québec maritime.
L’Auberge La Salicorne, au coeur des festivités
Pour vivre la mise à l’eau, l’endroit tout indiqué est l’Auberge La Salicorne, située au cœur même des célébrations de Grande-Entrée. Véritable institution des Îles de la Madeleine, La Salicorne combine l’âme d’une auberge chaleureuse, la convivialité d’un camp de vacances et de belles tablées à partager, avec vue sur le magnifique grand Bassin aux Huîtres, où la cuisine locale est à l’honneur.
Proposée en formule presque-tout-inclus, l’expérience permet de décrocher complètement : hébergement confortable, repas savoureux, activités guidées, soirées animées… il ne reste qu’à choisir entre l’aventure ou la détente. Qu’on soit en recherche d’instrospection et de vacances faciles ou de socialisation, La Salicorne a quelque chose à offrir à tous.
Entourée de paysages côtiers à couper le souffle, La Salicorne, perchés sur ses terres, avec ses sentiers menant à la mer, offre une immersion totale dans la culture madelinienne. On y croise des pêcheurs, des voyageurs et des amoureux des Îles venus respirer la mer, partager une histoire ou simplement admirer le coucher du soleil.
Sous le même toit, on trouve aussi le Centre d’interprétation du phoque, une visite fascinante pour mieux comprendre le lien unique entre les Madelinots et ce mammifère marins.
Séjourner à l’Auberge La Salicorne pendant la mise à l’eau des cages à homard, c’est vivre l’âme des Îles de la Madeleine : authentique, solidaire, vivante et ancrée dans la mer. Une expérience qui m’a marqué pour la vie – en espérant que ce ne sera pas ma dernière fois !
Le bon goût frais des Îles
Pour plonger dans l’univers gourmand des Îles, il faut commencer par Le Bon goût frais des Îles de la Madeleine.
Depuis plus de 30 ans, cette association soutient les producteurs locaux et met en valeur les deux garde-mangers de l’archipel : la terre et la mer.
Je vous invite à regarder notre vidéo tournée chez Miel en Mer, un aperçu parfait de cette passion bien madelinienne.
Voici quelques arrêts suggérés par la très sympathique Caroline Jomphe, directrice de l’association :
- Le Fumoir d’Antan, où les histoires sont aussi salées que le hareng.
- La Fromagerie Pied-de-Vent, fierté locale et gardienne du dernier troupeau de vaches canadiennes.
- La pâtisserie Rabiole, où Anne-Marie Cérat cueille et transforme la nature en délicieuses douceurs et en art comestible éphémère.
- Cultures du Large, pour ses huîtres délicates et salines.
Notre vidéo de notre rencontre avec Caroline et les producteurs et artisans recommandés est sur la chaîne de Québec maritime ici. L’accent, les histoires et la passion valent à eux seuls le détour.
Bémol: pour un itinéraire gourmand complet, il faudra que La petite bette retourne en été quand tout sera ouvert. On ne se fera pas prier trop longtemps, j’attends les invitations !!!
Le Fumoir d’Antan
Je me souvenais encore, comme si c’était hier, de ma première visite au Fumoir d’Antan, il y a plus de vingt ans. Ce parfum de bois, de sel et de mer m’était resté dans le nez — et surtout, leur hareng fumé mariné, une spécialité qu’on ne trouve nulle part ailleurs.
Depuis, le lieu a grandi sans rien perdre de son authenticité. Le fumoir d’origine est toujours là, fier et intact, mais une grande boutique attenante s’est ajoutée, débordante de trésors marins à rapporter (ou à dévorer sur place). Pots de hareng mariné (toujours aussi exquis !), filets de hareng boucané (à grignoter avec une bonne bière – comme celle de la microbrassrie À l’Abri de la Tempête, pétoncles fumés, flétan fondant… tout ce qu’il faut pour ensoleiller vos apéros et prolonger un peu la magie des Îles de la Madeleine.
Les congélateurs débordent aussi de produits cuisinés, poissons et fruits de mer locaux, parfaits pour manger à la maison si vous séjournez dans une « Maison Mer » sur l’archipel.
Nous avons eu la chance de rencontrer Éloi à Ben à Ben Arseneau — oui, ici, on s’identifie par lignées ! Éloi, fils de Ben, petit-fils de Ben : une manière charmante et bien utile de situer chaque famille, tant les fondateurs des Îles sont peu nombreux et leurs noms, souvent entrelacés.
Les Arseneau sont des conteurs nés, des passionnés qui savent transmettre l’âme des Îles à travers leurs produits et leurs récits. Leur fumoir, c’est bien plus qu’un lieu de production : c’est un pan vivant du patrimoine madelinien, un hommage au savoir-faire d’autrefois.
Cultures du Large
Juste en face du fumoir, arrêtez-vous à Cultures du Large, où vous apprendrez tout sur la culture des huîtres et des moules madeliniennes grâce à leur centre d’interprétation. Vous pourrez vous familiariser avec l’aquaculture et l’élevage de mollusques par le biais d’activités interactives.
La section boutique vend des souvenirs mais aussi de quoi se régaler! Moules et huîtres sont vendues directement ici. Les Trésors du Large sont fines, salines, charnues – et, surprise, vendues en différentes tailles si vous les achetez sur place.
La Fromagerie Pied-de-Vent
Un « pied de vent », c’est ce rayon de soleil qui perce les nuages. Et ce nom décrit parfaitement la magie de cette fromagerie. Depuis 1998, la Fromagerie Pied-de-Vent transforme le lait de vaches de race canadienne en fromages riches et salins. Leur fromage phare, le Pied-de-Vent, évoque l’air du large. Mais attention — le Jeune-Cœur pourrait bien voler le vôtre.
Sur place, on découvre un Économusée, un film sur l’histoire de la ferme et une boutique pleine de trouvailles gourmandes. Nous sommes repartis avec une roue complète de Pied-de-Vent et je vous jure qu’elle n’a pas eu le temps de passer date. Ils offrent aussi plusieurs autres fromages qui sauront compléter votre pique-nique, votre apéro ou votre repas, allant de la tomme au cheddar au fromage en grains.
Pâtisserie Rabiole; la cueilleuse pâtissière
Dans sa jolie maisonnette aux bardeaux de cèdre jaunes, Anne-Marie Cérat fait honneur à la nature madelinienne de la plus délicieuse des manières! La Pâtisserie Rabiole, à quelques pas de l’entrée vers le traversier CTMA qui relie les Îles à l’Île du Prince-Edouard, offre ici ses créations qui combinent poivre des dunes, mélilot, fleurs comestibles, sapin et autres trésors – souvent cueillis par Anne-Marie elle-même.
Magnifiques pains, viennoiseries salées ou sucrées, petits gâteaux, biscuits qu’on n’oublie pas et un accueil chaleureux à l’image des Îles. L’endroit est joli, charmant et sent le bonheur. Un arrêt parfait avant le traversier ou pour une pause sucrée avec un thé King Cole, le préféré des maritimes.
Maison Mer : l’art de vivre les Îles, comme dans un magazine
Attention : un simple clic sur le site de Maison Mer pourrait bien déclencher une irrésistible envie de faire vos valises pour les Îles de la Madeleine dès demain !
Maison Mer, c’est le projet inspiré de Jan-Nicolas Vanderveken et Vincent Morel, deux amoureux des Îles au goût sûr et à la vision raffinée. Leur idée : offrir un catalogue de maisons de vacances d’exception qui allient architecture, confort et authenticité madelinienne. Des adresses et propriétaires choisis avec soin, où chaque détail respire la beauté brute du littoral. Maison Mer offre aussi la conciergerie afin de vous accompagner pour des vacances inoubliables sur tous les angles.
Site web de Maison Mer
Séjourner dans une maison Maison Mer, c’est goûter à la vraie vie insulaire : cuisiner votre propre homard fraîchement pêché, admirer le lever du soleil sur la mer, accueillir de nouveaux amis rencontrés au café du coin, et — qui sait — rêver de devenir propriétaire vous aussi !
Nous avons posé nos valises dans Les Rochers, une maison d’architecte (appelée affectueusement « la pinte de lait » par les madelinots) perchée sur une butte, avec une vue imprenable sur la mer et une cuisine de gourmet qui ferait rougir plus d’un chef.
C’est d’ailleurs ici que nous avons eu la chance de recevoir le Chef Hugo Lefrançois du Resto Bistro Accent (de l’Hôtel Château Madelinot, une des adresses les plus populaires à Cap-aux-Meules). La vidéo de sa recette est ici sur la chaîne de Québec maritime.
Et si votre budget est plus serré, le Petit Hôtel de la Montagne est une superbe alternative : quatre grandes chambres au style inspiré de New York et Hampton Beach, une cuisine commune conviviale et une grande aire de vie partagée à l’étage. Un concept à la fois chic, chaleureux et terriblement bien pensé.
À noter : le charmant Domaine du Vieux Couvent, mentionné plus haut, fait également partie de la famille Maison Mer — preuve que ce regroupement sait marier patrimoine, confort et art de vivre insulaire avec brio.
Notre vidéo qui présente quelques hébergements aux Îles est ici sur la châine Youtube de Québec maritime.
Domaine duVieux Couvent
Une véritable institution aux Îles, Le Domaine du Vieux Couvent trône fièrement entre la route et la mer, à Havre-aux-Maisons. Construit entre 1914 et 1918, on vit passer cinq cents charrettes de pierres grises des Îles pour sa construction, afin de créer un lieu de formation de jeunes institutrices par les Soeurs de la Congrégation Notre-Dame.
Au fil du temps, il devint maison de retraire, salle de spectacle, auberge et bar. En 2025, une charmante famille de nouveaux propriétaires, lui ont refait une beauté. la famille Hébert : Josée, Mathilde, Rosalie et Yvon nous ont accueilli avec une sublime odeur de soupe à l’oignon maison, fierté d’Yvon. Cette auberge mythique marie le charme ancien au confort moderne. Literie de rêve, décoration soignée et un restaurant-piano-bar avec vue sur la mer et le traversier de Cap-aux-Meules. Même si vous n’y dormez pas, allez-y pour une soirée-spectacle : ambiance cabaret et accueil typiquement madelinot garantis, ici on sait faire le party!
Cuisiner ou sortir aux Îles
Aux Îles, tout est prétexte à bien manger — que ce soit au restaurant ou dans votre cuisine avec vue sur le large. En été, les restaurants sont vites bondés alors il faut impérativement réserver les adresses qui vous font saliver !
- Inspirez-vous du chef Hugo Lefrançois du Resto Bistro Accents (voir notre vidéo) en cuisinant des pétoncles des Îles en sauce à l’hydromel. Un pur délice!
- À ne pas manquer : Gourmande de Nature de Johanne Vigneau, boutique-resto saisonnière où tout est exquis. Leurs assaisonnements valent le détour, leurs boîtes bento aussi. On s’est régalé! On peut facilement ici acheter des plats préparés qu’il ne vous restera qu’à réchauffer.
- La Boucherie Côte-à-Côte à Cap-aux-Meules est une très bonne adresse pour ceux qui veulent cuisiner à la maison ou au camping. Même si vous n’êtes pas carnivore, impossible de résister à leur sélection : sauces, rillettes, moutardes fines, produits cuisinées et produits locaux. L’équipe est adorable et saura vous conseiller pour vos pique-niques sur la plage.
Informations pratiques
Pour toutes les informations à jour, nous vous recommandons le site de Tourisme Gaspésie !
Comment s’y rendre
- Par avion : vols directs de Montréal et Québec avec PAL Airlines, Pascan (depuis Saint-Hubert) et Air Canada.
- Par traversier : le ferry de la CTMA relie Souris (Î.-P.-É.) aux Îles en environ cinq heures. Réservation fortement conseillée. Vers la fin octobre, les réservations pour les traverses de jour ouvrent (et se remplissent rapidement – encore plus si vous avec une roulotte car les longs véhicules ont des espaces resrteints). Vers le début mai, les réservations pour les traverses de nuit ouvrent. Dates et informations sur le site de CTMA.
Se déplacer sur place
- Location de voiture : indispensable pour explorer à votre rythme. Plusieurs compagnies locales proposent voitures, scooters ou vélos électriques. Nous avions opté pour L‘Agence de Location des Îles et avons eu un super service. Un préposé nous attendait au carrousel de l’aéroport et nous avons récupéré notre voiture rapidement et efficacement.
Meilleure période pour visiter les Îles de la Madeleine
- Avril à juin : vivez la mise à l’eau des homards, dégustez crabe et homard à profusion. Soyez reçus comme des rois comme premiers arrivés de la belle saison.
- Juillet-août : climat doux, ambiance festive, mais il faut réserver des mois à l’avance.
- Septembre-octobre : plus tranquille, encore très agréable.
- Hiver : lumière féérique, vent épique, c’est de la temps de jouer de la musique et se rassembler dans les chaumières.
Conseils
- Réservez transport et hébergement plusieurs mois à l’avance (plusieurs départs sont déjà pleins – les réservations pour la traverse de nuit ouvre en général début mai). Les places de campings sont limitées, aussi.
- Apportez coupe-vent et vêtements chauds, même en juillet : le vent est roi aux Îles.
- En été, il faut réserver vos restaurants à l’avance. Sinon, place au pique-nique sur la dune (pas un mauvais plan mais moins évident … dans le vent).
Les Îles, mon bonheur insulaire
Difficile de repartir sans un pincement au cœur.
Les Îles, c’est un concentré de beauté, de saveurs et de sourires.
Des falaises rouges aux villages colorés, tout respire la simplicité, la fierté et la joie de vivre.
Les Îles c’est un peu aussi le chez moi qui m’appelait depuis ma naissance.
Ce n’est qu’un au revoir, mon bel archipel.
– Manon à Gilles à Arthur Lapierre.
Décharge: Cet article a été crée dans le cadre d’un mandat rémunéré pour Québec maritime.