La Côte-Nord, c’est le Québec en version XXL : un des territoires les plus magnifiques à visiter du Québec maritime. La démesure des paysages, les plages sauvages mais aussi ses habitants au cœur grand comme le Fleuve. Au fil des kilomètres, des forêts vierges, des plages à perte de vue, la forêt boréale, des rivières à saumon et des produits du terroir à déguster en mode pique-nique, vue mer.
Je suis arrivée à l’aéroport de Sept-Îles avec le clair sentiment de tricher. On ne peut pas vraiment dire qu’on s’est rendu au bout de la route 138 si les 2/3 du chemin étaient à bord d’un engin à hélices… Bien que l’expérience du road trip ultime québécois est sur ma liste, cette fois-ci, c’était compliqué. Je devais être à Natashquan avec mon neveu pour prendre la relève de la semaine de pêche au saumon légendaire qui fut le dernier espoir de mon papa avant son décès. Un voyage merveilleux mais un grand deuil, aussi. Ensuite, Chéri devait venir me rejoindre pour la 2ieme semaine pour notre tournée en mandat avec le Québec maritime.
Bref. On a triché mais ça vaut quand même la peine d’en parler parce qu’on a bel et bien fait la route au complet, par bouts, au fil des années. Alors on embarque avec la glacière vide (mais l’appétit bien aiguisé), une bonne playlist (enregistrée parce que vous serez sans réseau, parfois), et beaucoup de curiosité pour un roadtrip… de Sept-Iles jusqu’au bout de la route 138.
Sommaire
- La Côte-Nord, de Sept-Îles à Natashquan
- Les merveilles de Sept-Îles
- Territoire Innu, d’abord et avant tout
- En vacances à Sept-Îles ?
- Château Arnaud : élégance et confort les pieds dans l’eau
- Manger dans une cage à homard géante au Casse-croûte du Pêcheur
- La Microbrasserie La Compagnie, là où tout Sept-Îles se trouve !
- Ferme maricole Purmer : dormir, goûter et s’évader
- Deux poissonneries à Sept-Îles
- Sur la route vers Havre-Saint-Pierre
- Havre-Saint-Pierre
- Chez Julie : une institution locale
- Les Chalets Didoche : mini-maisons, grand confort
- L’Auberge de la Minganie
- Réserve de parc national de l’Archipel de Mingan
- Un pique-nique en beauté sauvage
- Jusqu’au bout de la route
- La Côte-Nord : un voyage qui reste en bouche
- Informations pratiques pour un séjour à Sept-Îles, Havre Saint-Pierre et Mingan
- Comment se rendre en voiture sur la Côte-Nord
- Comment se rendre à Sept-Îles en avion
- Meilleure saison pour un voyage sur la Côte-Nord
- Quoi apporter dans la voiture
* Cet article fait partie de notre série spéciale réalisée dans le cadre de notre mandat pour Québec maritime.
Parce qu’on aime la route, la bouffe et les gens qui la font vibrer, on vous emmène cette fois sur la Côte-Nord, là où la mer rencontre les forêts boréales.
Autres articles et vidéos de la série:
- La petite bette dans le paradis gastronomique du Bas-Saint-Laurent
- La Gaspésie, la terre (et la mer) qu’on a choisi
- Les Îles de la Madeleine, terre de mes ancêtres Lapierre
Pour voir la playlist complète des rencontres et entrevues sur la chaîne Youtube de Québec maritime, c’est ici !
La Côte-Nord, de Sept-Îles à Natashquan
La Côte-Nord, ce territoire immense – plus de 234 000 km², l’équivalent de la moitié de la France! – commence souvent pour les visiteurs à Tadoussac. Et on les comprend : baleines, auberges charmantes, randos, restos… tout y est. Le fjord du Saguenay marque toujours mon imaginaire depuis notre lointain séjour familial dans la région (psst, ça vaut la peine d’aller voir la vidéo juste pour voir les enfants et La petite bette à ses presque débuts).
Mais Tadoussac c’est la porte d’entrée vers un monde encore plus vaste et sauvage.
Dans la vidéo, vous verrez que nous avons pris la mythique route 138, surnommée la route des Baleines, direction est, de Sept-Îles à Natashquan. Et quel voyage! Enfin l’occasion de se rendre jusqu’au bout, de découvrir les merveilles de la Basse Côte-Nord.
Nous connaissions bien déjà la zone de la Côte-Nord allant de Tadoussac à Sainte-Trinité car le papa de Chéri a une résidence à Godbout, environ 1 heure au nord de Baie-Comeau et nous y sommes allés fréquemment dans les dernières années. Godbout, Baie-Comeau et cette grande section de la région méritent vraiment qu’on s’y arrête mais ce sera… pour un autre article !
Les merveilles de Sept-Îles
Alors que l’avion descend vers la piste d’atterrissage, on voit bien que Sept-Îles a son propre archipel marin. Bordée par le golfe du Saint-Laurent et son archipel du même nom (oui, il y a bien 7 îles à Sept-Îles !), la ville allie énergie portuaire et douceur de vivre. Sept-Îles compte environ 25 000 habitants, et est la plus grande ville de la Côte-Nord, poussée par son industrie mininière depuis les années 50 et son grand port maritime depuis bien avant.
C’est une ville vibrante, ancrée dans son histoire mais tournée vers l’avenir — un point d’entrée vers un territoire immense et sauvage, où la chasse, la pêche et l’aventure font partie du quotidien.
Aux portes du 50e parallèle, Sept-Îles combine industrie et grand air, tradition et modernité, mer et forêt, humains et nature. Et c’est peut-être là sa vraie magie : un endroit où tout semble possible, pour peu qu’on ait le goût d’explorer, avec curiosité et respect.
Fait inusité ? Sept-Îles serait la troisième ville la plus ensoleillée du Québec (après Rigaud et Bréboeuf) avec un ciel dégagé 45,8 % de l’année. Janvier, février, avril et décembre sont particulièrement ensoleillés, au grand bonheur des amateurs de sports d’hiver. Loin, loin de la grisaille hivernale de bien d’autres grandes villes, sans parler de l’horizon à perte de vue et du fleuve qui brille de milliards de diamants grâce au bas soleil hivernal qui s’y réflète.
Territoire Innu, d’abord et avant tout
Avant d’en dire plus, on doit signifier que nous explorerons ici un riche territoire Innu. Sur ce territoire qu’ils appellent Uashat, « la grande baie », les Innus — autrefois connus sous le nom de Montagnais — se rassemblaient autrefois chaque été dans la région pour célébrer, échanger et préparer la saison à venir. Ces grands rendez-vous marquaient la vie du peuple innu : on y partageait les nouvelles, les récoltes, les rites et les fourrures avant de reprendre la route vers l’arrière-pays à l’automne.
Aujourd’hui, la communauté innue compte plus de 3 000 membres, répartis entre Uashat, tout près du centre-ville de Sept-Îles, et Mani-Utenam, situé une quinzaine de kilomètres plus à l’est. Deux villages, un même peuple, toujours profondément lié à la mer, à la terre et à leurs traditions.
D’ailleurs, c’est ici que chaque été se déroule le festival Innu Nikamu (« il chante en Innu »), un des plus grands festivals de musique autochtone en Amérique du Nord. À ajouter à vos plans de vacances, si le temps le permet !
En vacances à Sept-Îles ?
Château Arnaud : élégance et confort les pieds dans l’eau
Pour notre première nuit à Sept-Îles, nous avons choisi le Château Arnaud, un grand hôtel élégant et accueillant, parfait pour admirer la baie et la marina depuis son balcon. Le Château Arnaud bénéficie du meilleur point de vue de Sept-Îles !
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Manger dans une cage à homard géante au Casse-croûte du Pêcheur
À deux pas, on se régale dans un environnement qu’on n’oubliera pas de sitôt. La salle à manger au Casse-croûte du Pêcheur est dans une cage à homards géante! Mention spéciale à la poutine au homard et à la guedille aux crevettes nordiques. Miam!
La Microbrasserie La Compagnie, là où tout Sept-Îles se trouve !
Nous avons aussi adoré la Microbrasserie La Compagnie, repaire local où la bonne humeur coule aussi facilement que la bière artisanale. Entre terrasse et énorme salle chaleureuse, on a l’impression que le tout Sept-Îles doit atterir ici assez souvent. On trouve des jeux de société, un menu copieux et des bières pour tous les goûts. On reviendra, nous aussi, à la micro!
Ferme maricole Purmer : dormir, goûter et s’évader
Au large de Sept-Îles, sur l’île Grosse Boule (oui, le nom prête à sourire!), se cache un petit paradis : la ferme maricole Purmer. Sandra Blais et sa famille y cultivent moules, pétoncles et algues, mais surtout un art de vivre en harmonie avec la mer.
Sandra chez Purmer
Ici, on dort dans une yourte douillette, on déguste les recettes créatives de Sandra (elle fait des trucs merveilleux avec ses algues), on pêche, on pagaye et, si on a de la chance, on aperçoit même une baleine en sirotant son café du matin. Accessible seulement par bateau, Purmer offre l’une des expériences les plus magiques du voyage. On peut soit réserver le séjour en yourte pour quelques jours (il faut simplement apporter votre sac de couchage et vos victuailles) – une aventure fortement recommandée – ou prendre l’aller-retour en bateau pour quelques heures.
Notre entrevue avec Sandra de chez Purmer est sur la chaîne Youtube de Québec maritime ici.
Deux poissonneries à Sept-Îles
On compte deux belles poissonneries, à Sept-Îles: la Poissonnerie Soucy et la Poissonnerie Fortier. À vous de choisir ! C’est ici qu’on a vu un des plus gros homard de notre vie.
Les petites crevettes nordiques, pêchées ici, font la plus belle collation en voiture ou en marchant. Presque sucrées tant elles sont fraîches. Sinon, les bourgots en saumure et autres créations sont parfaits pour l’apéro en mode « seacuterie » – une planche de charcuterie des produits de la mer.
Sur la route vers Havre-Saint-Pierre
En quittant Sept-Îles, on longe la mer sur 200 km de pure beauté. Arrêts recommandés : Rivière-au-Tonnerre, Chute Manitou, Longue-Pointe-de-Mingan… des noms poétiques dignes de romans québécois, avec autant de promesses d’aventure, d’éblouissement et de tranquillité. Ce sont là de parfaits arrêts pour se délier les jambes tout en prenant la vue.
Havre-Saint-Pierre
Bienvenue dans le cœur acadien de la Côte-Nord et dans mon coup de coeur de la région! Les cayens (dérivé d’acadiens) sont arrivés ici, en 1857, fuyant une disette aux Îles-de-la-Madeleine. L’accent et l’accueil des Îles a trouvé son havre. Les affiches de rue portent fièrement le drapeau acadien tout comme multiples bateaux dans la marina et maisons du village. Peut-être que j’aime autant Havre-Saint-Pierre parce que je suis fière descendante Lapierre des Îles, bien que ma lignée a choisi une exode vers le Saguenay et non la Côte-Nord au début du 20 ième siècle.
Havre-Saint-Pierre est aussi la porte d’entrée vers le parc national de l’Archipel-de-Mingan, un trésor naturel qu’on ne se lasse jamais d’explorer.
Chez Julie : une institution locale
S’il y a un resto à ne pas manquer à Havre-Saint-Pierre, c’est Chez Julie. Une véritable institution de la Côte-Nord ! Depuis 1977, Théo Ganas et sa famille y servent des plats généreux : la pizza aux fruits de mer, la tarte à la chicoutai et mille autres merveilles locales. Comment ne pas remarquer la fraîcheur des fruits de mer : pétoncles, homard, morue, crevettes. Frais de chez frais!
Des portions ultra généreuses, des saveurs inoubliables, une ambiance conviviale et souriante. Chez Julie est définitivement un arrêt obligé sur la Côte-Nord pour savourer les produits de la mer
Et si vous avez aimé… il y a aussi la Boutique du Terroir Chez Julie, devant la marina de Havre-Saint-Pierre. On peut y prendre un bon café et un muffin à la chicoutai avant de prendre le bateau pour les îles Mingan, acheter des produits du terroir ou même la fameuse pizza Royale Nick spéciale (dont je rêve encore !) au congélateur pour faire cuire dans votre motorisé ou votre chalet Didoche.
On aime vraiment Chez Julie ? Alors pourquoi ne pas chercher un souvenir, t-shirt ou autre chez L’Îlot Souvenir, juste à côté, qui appartient aussi à Théo ?
L’entrevue en vidéo avec Théo est sur la chaîne Youtube de Québec maritime, ici.
Les Chalets Didoche : mini-maisons, grand confort
Le soir, on se pose aux Chalets Didoche, des charmantes tiny houses modernes, confortables et bien situées, parfaites pour se ressourcer après une journée sur la route — ou pour jaser avec les voisins autour d’un feu de camp, à deux pas de la plage. Attention, les Chalets Didoche sont réservés des mois à l’avance pour la saison estivale! Bien installés dans la nôtre, on comprend bien leur popularité.
L’Auberge de la Minganie
Pour l’hébergement offrant la meilleure localisation, il faut aller à L’Auberge de la Minganie. Cette ancienne auberge de jeunesse qui appartient aussi au grand et sympathique Anthony Cormier et son partenaire d’affaire (propriétaires des Chalets Didoche) subira des rénovations importantes cet hiver.
Le spot est incomparable ! À environ une dizaine de minutes de Havre-Saint-Pierre, vous aurez votre propre cabane au Canada avec une des plus belles vues sur le golfe Saint-Laurent, si immense ici qu’on l’appelle la mer. On peut partir en kayak pour aller explorer les îles environnantes, directement de la plage.
Un bâtiment partagé principal cache la cuisine partagée, un salon avec foyer au bois chaleureux et invitant où vous pourrez passer vos fins de soirées à jouer aux cartes ou partager vos moments forts de la journée avec les autres gentils voyageurs.
Notre vidéo des hebergements sur la Côte-Nord est sur la chaîne Youtube de Québec maritime ici.
Réserve de parc national de l’Archipel de Mingan
Les îles de l’Archipel de Mingan sont envoûtantes et à ne pas manquer ! Difficile de décrire ce parc national unique qui nous a marqué au plus haut point. Il faut dire que par une chance inouïe nous avions la petite île au Marteau que pour nous. Le bateau, pris au départ de la marina de Havre-Saint-Pierre nous y a débarqué, avec nos victuailles à faire griller sur les BBQ de Parcs Canada, un livre, de l’eau et de bons souliers. Les canards d’Eider y étaient par milliers, à nous regarder d’un oeil incertain.
Capitaine chez Services Maritimes Boréales qui déssert les Îles Mingan
On trouve aux Îles Mingan, éparpillés à 1000 endroits, la plus grande concentration de monolithes au Canada. Îles, îlots et récifs calcaires se dressent dans le golfe du Saint-Laurent, façonnés par des millions d’années d’érosion. On se croirait sur une autre planète. C’est un paradis autant pour l’observation des mammifères marins que des oiseaux.
Pour prolonger la magie, Parcs Canada propose des nuits sur les îles : camping sauvage, prêt-à-camper ou même chambres au phare de l’île aux Perroquets. Je rêve de revenir pour plusieurs jours, ici. Dormir au milieu des monolithes, bercé par le ressac, loin de la civilisation, voilà mon genre de plan. Par contre, il faut réserver bien, bien à l’avance pour pouvoir le vivre!
Un pique-nique en beauté sauvage
Sur la route vers Natashquan, on s’arrête souvent — parce qu’il est impossible de résister à tant de beauté.
Quelques trouvailles locales (poisson fumé, confitures de chicoutai, muffins maison), une nappe étendue sur une dalle rocheuse, une table à pique-nique bien située ou simplement sur le sable… et nous voilà presque seuls au monde devant un festin et un décor de rêve.
Notre vidéo de quelques jolis endroits pour pique-niquer sur la Côte-Nord est sur la chaîne Youtube de Québec maritime ici.
Jusqu’au bout de la route
À Natashquan, le pays de Gilles Vigneault, tout respire la poésie et le vent du large.
Les Galets, ces petites maisons de pêcheurs figées dans le temps, veillent sur la baie. La rivière Natashqan, légendaire pour les amateurs de pêche au saumon.
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Et plus loin, la route file vers Kegaska, dernier village accessible par la route. Après, c’est le royaume du cargo Bella Desgagnés, et celui de l’imaginaire que je me réserve pour un autre tantôt. Nous y voici… même si on a peut-être un peu triché!
La Côte-Nord : un voyage qui reste en bouche
On repart le coffre plein de trésors – confitures, herbes, poissons fumés – et le cœur gonflé de belles rencontres.
Sandra, Théo, Anthony et tous ces visages croisés sur la route nous rappellent pourquoi on aime tant ce coin du monde : ici, la mer nourrit, la terre relie et les gens unissent le tout.
Un séjour gourmand sur la Côte-Nord, c’est comme un bon repas entre amis : on repart rassasiés… mais déjà impatients d’y revenir.
Informations pratiques pour un séjour à Sept-Îles, Havre Saint-Pierre et Mingan
Un voyage sur la Côte-Nord demande au minimum une semaine, si on désire se rendre au bout de la route (Kegaska) et, surtout, avoir le temps de profiter des attraits de ce grand terriroite. Comme je partais à la pêche au saumon à Natashquan avec mon neveu en l’honneur de mon papa, j’ai pris l’avion pour me rendre et Chéri est venu me rejoindre, aussi, par avion.
Comment se rendre en voiture sur la Côte-Nord
Environ 1200 kilomètres séparent Montréal de Natashquan. 900 km de Sept-Îles. Mais il faut compter le temps de la traverse (gratuite) de Tadoussac (qui fait partie de l’expérience alors qu’on traverse le magnifique fjord du Sagnenay. De manière réaliste et sécuritaire, il vaut mieux compter deux jours de route au minimum pour entreprendre ce périple, surtout si vous avez envie d’en profiter et vous arrêter un peu en chemin.
On m’a dit que mon père est possiblement la première personne à s’être rendu à Natasquan en voiture électrique, il y plus d’une décennie! Comme quoi cela est possible… mais demande un peu de planification.
Comment se rendre à Sept-Îles en avion
L’aéroport de Sept-Îles est désservie par Montréal et Québec à raison de plusieurs vols.. par jour! Il est donc très facile de se rendre à Sept-Îles par avion. On doit alors y louer une voiture pour entreprendre le reste de la route. Voilà une option nettement moins économique et écologique mais si le temps est compté ou si vous arrivez de l’Europe, c’est un plan intéressant.
Meilleure saison pour un voyage sur la Côte-Nord
Les meilleurs mois pour visiter la Côte-Nord sont juin, juillet, août et septembre afin de profiter de la météo mais aussi des activités touristiques.
Quoi apporter dans la voiture
- Enregistrer une carte GPS sur Google et quelques podcasts ou playlists (car de grands bouts de route sont sans réseau)
- Avoir une glacière pour faire provision de fruits de mer et produits locaux.
- Une nappe à pique-nique et un bon couteau de poche (et peut-être même une pince à homard et un couteau à huîtres si vous êtes vraiment gourmands !).
- Chasse-moustique et brulots, surtout si le vent tombe
- Un bon coupe-vent car l’air marin peut être frais
Pour plus d’informations et itinéraires à jour, nous vous conseillons le site de Tourisme Côte-Nord.
🌿 Cet article fait partie de notre série réalisée en collaboration avec Québec maritime, où l’on célèbre la route, les gens et la cuisine qui racontent nos coins de pays, en bordure du fleuve salin.