Une soupe à la choucroute à Riga

Par Isca
Dans la capitale lettone, on nous a proposé à plusieurs reprises , la "hapukapa", une délicieuse soupe à base de choucroute. Cette dernière nous permettait de mieux supporter le froid glacial de ce pays situé sur la mer Baltique entre la Lituanie et l'Estonie. La cuisine locale est fortement influencée par les traditions germaniques, russes et polonaises, ce qui n'est pas pour me déplaire. 





Pour 4 personnes250 g de choucroute crue
2 carottes
1 oignon rouge
300 g de lard maigre fumé cuit
3 glaçons de bouillon maison
Poivre
Accompagnement
Pommes de terre cuites
Oignon rouge
Crème épaisse
Pain noir

Rincer la choucroute, bien l'égoutter et la couper menu. Râper les carottes épluchées. Faire fondre la couenne du lard dans une casserole puis ajouter le lard détaillé. Lorsqu'il est bien doré, ôter la couenne, faire revenir l'oignon émincé, ajouter le bouillon, la choucroute et les carottes. Mouiller à hauteur, couvrir et laisser cuire tout doucement 1 heure. Poivrer et servir avec l'accompagnement. 

Chacun complète son assiette avec le contenu de la planche. 

Vue de Riga depuis le clocher de l'église St-Pierre


Maison des têtes noires et clocher de l'église St-Pierre à gauche

La résidence actuelle du président de la république, érigée au Moyen Age, constituait  un "hôtel"  pour les marchands célibataires de passage à Riga regroupés au sein de la puissante confrérie dite des « têtes noires » en référence aux origines nubiennes du Saint Patron de la confrérie, Saint Maurice.
La cathédrale du Dôme, le plus grand lieu de culte des pays baltes abrite  l'un des plus grands orgues d'Europe (6768 tuyaux).

La maison du chat noir

Symbole de Riga, ce chat est à l'origine d'un scandale. Un marchand très prospère n'ayant pas été accepté au sein de la puissante Grande Guilde située en face de son immeuble, a placé l'arrière-train d'un chat, queue dressée sur son toit pour se venger. Réintégré au sein de la Guilde, le chat a retrouvé une position conforme à la bienséance.Beaucoup de couleurs, des immeubles très bien tenus, mais peu de monde dans les rues, il fait trop froid.Direction le quartier Art Nouveau où plus de 700 immeubles "Jugendstil" ont été constuits en 20 ans au début du siècle dernier. La plupart sont attribués à Mikhaïl Eisenstein, père du célèbre cinéaste. Peu de confort dans les appartements, tout était axé sur la façade ...La musique occupe une place prépondérante en Lettonie, et nous avons eu la chance d'assister à une sublime représentation de la Bohème de Puccini à l'Opéra. Décors et costumes soignés, nous ne sommes plus habitués, hélas ...

Monument de la liberté

Milda, la Marianne lettone, soutient à bout de bras les étoiles symbolisant les trois régions de la Lettonie : Kurzeme, Vidzeme et Latgale. Interdit de célébration sous l'époque soviétique, ce monument est aujourd'hui le plus fleuri et le plus aimé de la ville. 

L'horloge Laima

Située sur la place de la liberté, cette horloge a été offerte à la ville de Riga par la confiserie Laima. C'est un point de repère pour se donner rendez-vous.Enfin le marché central installé dans de gigantesques édifices qui à l'origine étaient des hangars pour les zeppelins de l'armée allemande. Beaucoup de choucroute, 


de poisson fumé,

et de lard, il faut que ça tienne au corps ! L'ambiance m'a rappelé celle du marché de Budapest
Avant de se quitter, une statue de Pouchkine dans le parc Kronvalds, offerte par la ville de Moscou à la ville de Riga, cette dernière étant peuplée à moitié de russophones en raison de la politique soviétique de l'époque.