J'ai proposé au tout début de la création de ce blog une recette d'osso buco de dinde mais cette fois, c'est avec du veau que je l'ai préparé comme il se doit. Simplement, celui que Cher & tendre avait commandé à Milan cet automne (oui, je suis en retard dans la publication) manquait de cuisson et il était vraiment "al dente" pour le coup. Ici, la viande est mijotée très longtemps pour qu'elle soit ultra fondante. Pour 6 personnes1,5 kg d'osso-buco1 bouteille de vin blanc2 oignons2 gousses d’ail2 carottes400 g de tomates pelées1 branche de céleriPersilHuile d’olive Farine1 zeste d'orangeOrigan, laurierGros sel, poivre
Rouler dans la farine le jarret découpé en tronçons et le faire dorer dans une sauteuse antiadhésive, avec très peu d’huile d’olive chaude. Saler, poivrer. Retirer la viande et la réserver sur une assiette. Faire fondre les oignons émincés avec une gousse d'ail écrasée. Ajouter le céleri coupé et les carottes coupés en dés ainsi que le zeste d'orange pelé en ruban. Mouiller avec les tomates pelées et le vin blanc. Ajouter l’origan, la feuille de laurier, du persil haché, du sel et du poivre. Faire cuire à feu doux pendant 3 heures minimum (résultat, la viande se défait et les photos ne sont pas top mais c'est meilleur). Servir avec des pâtes et parsemer d’un peu de persil et d'ail écrasé au dernier moment.A Milan, on découvre au cœur de la ville, l'incontournable Duomo, la plus grande église du monde après St-Pierre de Rome et la cathédrale de Séville. Ne pas hésiter à grimper sur le toit, non seulement pour la vue mais également pour la forêt pétrifiée de flèches et ses 1800 statues. Juste à côté, la non moins célèbre galleria Vittorio Emanuele II, passage protégé par une voûte de verre et d'acier dans laquelle se presse hiver comme été une foule immense.
A droite du Duomo, le museo del Novecento qui renferme une collection dédiée à l'art italien et européen du XXe.
Nature morte aux brioches - De Chirico
Donne al caffè - Piero Marussig
Mais ce que j'ai préféré à Milan, c'est la pinacothèque de Brera qui comporte une remarquable collection de peintures pour la plupart religieuse mais aussi quelques tableaux cubistes. Dans la cour intérieure du palais, une statue de Napoléon dont la feuille de vigne paraît bien petite pour protéger .... rappelle que la création de la pinacothèque lui revient ! Pour terminer la balade, découverte du style Liberty, équivalant de l'Art nouveau avec des immeubles richement décorés de céramique et fer forgé.