Des ravioli à Torcello

Par Isca
Dans le Nord de l'Italie, les ravioli ou les tortellini sont omniprésents en entrée (mais à la maison, ils font office de plat principal accompagnés de verdure). Le plus souvent farcis de ricotta et d'épinards, ils sont aussi préparés avec du potiron à Ferrare ou bien du jambon à Parme ! Bref, il y a l’embarras du choix.



Pâte à nouilles
400 g de farine 
4 oeufs de 65 g
1 pincée de sel 
Farce
140 g d'épinards cuits
200 g de ricotta
80 g de parmesan
1 oeuf
Muscade
Sel, poivre
Beurre



Dans la cuve du robot muni de la feuille, mélanger la farine, les oeufs et le sel. Amalgamer et laisser reposer 30 min à température ambiante. Fariner le plan de travail et diviser la pâte en 8 morceaux que l'on passe au laminoir par le n°1, plier la pâte puis recommencer jusqu'au n°5 pour obtenir une pâte très fine.Hacher les épinards, la ricotta, le parmesan et assaisonner. Placer la garniture dans une poche munie d'une douille lisse de 15 mm. 

Répartir la farce en petits tas à intervalles réguliers sur le rectangle de pâte. Humecter la pâte à l'aide d'un pinceau et poser par-dessus le second rectangle de pâte. 

Exercer une pression avec le côté de la main pour souder. Découper les ravioli avec une roulette. On peut les cuire aussitôt à l'eau bouillante salée à peine 10 min ou bien les congeler. Faire fondre un peu de beurre et le verser sur les pâtes brûlantes. Saupoudrer de parmesan et servir aussitôt. Présenter avec une tombée d'épinards frais et un peu de basilic. Venons en à Torcello qui est une île située sur la lagune de Venise. Lors des invasions barbares à la chute de l'empire romain au Vème siècle, les vénètes fuient les Huns et se réfugient surl'une des premières îles habitées : Torcello.C'est notre coup de coeur de l'été, je crois.

Le pont du diable

À partir du XIIe siècle, la lagune entourant Torcello s'envase. La navigation y devient progressivement impossible, la malaria s'y propage et les habitants quittent alors l'île pour aller s'installer à Venise principalement. Aujourd'hui, ne reste plus qu'une poignée d'habitants dans ce havre de paix. Un vénitien nous a conseillé la visite et c'était un émerveillement, loin de la fureur de la Sérénissime.